Après les crises, les
troubles du 16 ème siècle, le 17ème ouvre
une période de calme, même si la sécurité, le brigandage n’ont pas
disparu. Et GENES va chercher à mettre
la CORSE en valeur, mais par une politique favorable à l’agriculture qui va
poser de graves problèmes aux communautés à vocation pastorale.
Un auteur anonyme écrit
en 1739 : "La piève de CAURO
est une des plus riches de l’île ; on y récolte des grains de toutes
sortes, des vins, des noix, des châtaignes. Elle abonde en bestiaux et il y a
de très grands et vastes pâturages où l’on fait des foins en grande
quantité ; c’est presque le seul pays où l’on puisse nourrir les bestiaux
en hiver."
Dans le
même ordre d’idées, une "segglio storico" imprimée à VENISE en 1768 assure que la
piève de CAURO est la plus riche du règne de CORSE. Et BASTELICA, qui en est la
Communauté la plus importante, bénéficie de ces conditions favorables.
Mais,
l’historien ne se nourrit pas de bonnes paroles.
Ce qui
est important d’étudier, c’est d’abord les institutions et réglementations
collectives par lesquelles se manifeste la communauté villageoise : possession
collective du sol, mise en culture et appropriation individuelle des terres, et
ensuite la diversité des moments historiques avec la dislocation du système
communautaire.