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La Vie économique| Le Terroir | Les Aires de cultures

 

 

Les aires de cultures :

 

Les registres des notaires de BASTELICA, avec la multiplicité des ATTIONE, ORTI, CHIOSE, qui parsème leurs actes, laissent supposer que la propriété est morcelée et de taille réduite.  Malheureusement, ces « ceppi » ne donnent aucune indication des superficies de ces parcelles.

 

En dehors de quelques riches familles, les éleveurs qui composent le village sont presque tous de petits propriétaires de bétail essentiellement et possesseurs de patrimoines sensiblement équivalent, de milieu social égal.

 

BIGOT[1] indique que : "La propriété est souvent divisée à l’infini, au point que dans certains endroits, il n’y a pas un lopin de terre assez large pour qu’au bout du sillon, on puisse tourner la charrue sans faire entrer la paire de bœufs sur le lot du voisin… tous sont propriétaires, les plus pauvres ont une petite maison, un coin de jardin, quelques châtaigniers, un porc et une ou deux chèvres. Les autres ont des troupeaux souvent nombreux de brebis, de chèvres, de porcs."

 

Cette structure s’explique pour des raisons techniques : une population relativement nombreuse, des méthodes de culture archaïques ne permettent pas la constitution de grandes exploitations ; la petite propriété qui domine est exploitée directement par le cultivateur aidé de sa famille.

 

Enfin, le système transhumant demande de grands espaces à la montagne pour les pâturages d’été et rend difficile la constitution de grandes aires de culture.

 



[1] Maximilien BIGOT : « Paysan Corse en communauté : Berger, porcher des montagnes de BASTELICA, d’après les renseignements recueillis sur les lieux en 1869. » BASTIA 1971 pages 6 et 7